Dusk of The Shinobi
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 Biographie de Kurios Akashina

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AuteurMessage
Kurios Akashina
Genin de Kontan
Genin de Kontan
Kurios Akashina


Messages : 17
Date d'inscription : 09/12/2009
Age : 34

Registre Ninja
Affinité Primaire: Katon
Clan: Nenshou Giri
Spécialité: Offense

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MessageSujet: Biographie de Kurios Akashina   Biographie de Kurios Akashina Icon_minitimeMer 16 Déc - 7:45

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    • Nom : Kurios
    • Prénom :Akashina
    • Surnom : Red Heart; Coeur Rouge
    • Sexe : Femelle
    • Âge :26
    • Orientation sexuelle : Incertaine
    • Pays et village d'origine : Kontan
    • Rang : Genin; force d'un Jounin Spécial
    • Rang du clan Nenshou Giri : Gardienne
    • Éléments Contrôlés : Katon et Doton
    • Clan : Nenshou Giri
    • Hôte de : --
    • Groupe sanguin : A-
    • Famille :
    * Akurar Kurios – Grand-père d’Akashina – Fondateur du clan Nenshou Giri et Jounin de Kontan – Décédé

    * Akunan Kurios – Père d’Akashina – Maître du clan Nenshou Giri et ANBU de Kontan – Vivant

    * Kasumi Makoto-Kurios – Mère d’Akashina – Ancienne du clan Nenshou Giri et Chunnin de Kontan – Portée disparue, inconnue

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    • Physionomie : Notre ninja à l’âme de guerrière possède une corpulence assez imposante pour une fille. Musclée et assez en forme pour escalader une montagne, Akashina s’entraine régulièrement accompagnée de Mya afin de maintenir cette état de santé. Elle mesure exactement 5 pieds 7 et possède un poids de 138 lbs. Son visage aux allures sérieuses et dures est décoré de petits yeux de couleurs rouge sang et est encadré d’une chevelure lisse rouge feu qui cascade de long de son dos jusqu’à ses hanches. Akashina préfère l’attacher en queue de cheval afin qu’elle ne nuise pas à sa performance en combat. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, son humeur affecte la flexibilité de ses cheveux, dont plusieurs mèches se rebellent et forment des piquants. Sa peau est plutôt douce et pâle malgré la vie emplie de batailles qu’elle a vécue mise à part les multiples endroits où elle possède des cicatrices mineures. La cicatrice la plus sévère qu’elle possède se trouve sur son visage, plus particulièrement sur son œil gauche. Cette marque semble avoir été causée par trois larges griffes qui auraient passé verticalement au travers de son œil, qui ne semble pas avoir été touché par cette attaque. La peau autour de ses marques possède une texture bizarre et au touchée, est rude et semble avoir été brulée.

    Elle possède deux sceaux, dont un très petit qui est centré à l’endroit ou débute la partie inférieure du cou. Celui-ci n’apparait que lorsqu’il est activé. Son deuxième est un cercle aux allures tribales positionné autour de son nombril. Contrairement au plus petit sceau, celui-ci est toujours visible. Les deux sceaux sont de teinte noir mat mais deviennent flamboyant lorsqu’ils sont activés.

    • Vêtements :

    Habit civil
    Akashina porte, sous son chandail doré, une armure en maille légère de couleur ébène. Certaines parties de ses bras sont protégés de bracelets en maille, tout comme une partie de ses cuisses. Sa jupe rouge vin a été créée à l’aide de cuir léger qu’elle porte depuis assez longtemps, ce qui explique pourquoi elle est endommagée à plusieurs endroits. De longs bandages blancs lui entourent la partie inférieure de ses bras ainsi que ses mains.

    Habit de mission
    Lorsqu’elle part en mission ou se prépare à combattre, elle garde son habit de maille et remplace son chandail par une armure en plaque qui couvre sa poitrine ainsi que la partie supérieure de son ventre. La partie inférieure de son ventre est protégé par l’armure de maille seulement. Elle enlève les bandages et remplace les bracelets de maille par des bracelets en plaque. De ce qui est de ses épaules, elles sont protégées par de grandes épaulettes en plaque. La partie de ses jambes supérieures, en haut de ses genoux, sont recouvertes d’une armure en maille ébène. Elle porte trois bracelets de plaque sur chaque jambe. L’une se trouve sur la partie inférieure de sa jambe, la deuxième sur son genou et la dernière sur la partie inférieure. Toutes les armures de plaque possèdent une couler basique argentée et sont décorées de multiples symboles noirs et dorés.

    Armes et autres accessoires
    Comme tout membre de son clan, elle porte presque toujours la fameuse cape du clan qui est de couleur noire aux bordures dorées et qui est décorée du symbole de Nenshou Giri. Son bandeau de ninja, portant le symbole du village caché de Kontan, est noué autour de sa tête, le positionnant ainsi de façon classique ou usuelle. Elle traine avec elle l’épée à deux mains que l’on nomme Nenshina sur son dos ainsi que deux katanas de longueur wakizashi, dont une qui a été nommée Kenkomi.

    • Autres : Elle est a l'hypoglycémie mais a un degré très bas. Elle doit manger à touts les 8 heures sinon, elle commence a se sentir faible et peu en venir à évanouir. Aussi, elle est victime du trouble Berserker. Voir son histoire à la fin du chapitre I pour plus d'informations.

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    • Psychologie : La personne qu’est Akashina est assez unique en son genre. En gros, elle possède un cœur de guerrière dominé par les valeurs de son clan. Celles-ci incluant l’honneur, l’ordre et la justice. Grâce a l’entrainement et a la discipline très stricts de son clan qu’elle a subit toute sa vie, celle-ci est devenue une ninja au caractère très solide et réfléchit. Dévouée aux Codes de son clan, elle porte fièrement l’armure ainsi que la cape décorées du symbole de cette organisation. Ainsi, elle défend l’honneur et sert les gens qui respectent les conditions du Code d’Honneur du clan Nenshou Giri. On pourrait la percevoir comme une mercenaire mais qui choisit sélectivement ses clients et qui ne désire pas d’argent pour ses services. Malheureusement, cette philosophie peu mener a des conflits puisqu’elle n’hésitera pas à se rangé du côté ennemi si elle juge ses adversaires honorables. Un service en vaut un autre. Honneur pour honneur, justice pour justice.

    D’un autre côté, notre ninja aux cheveux couleurs de feu possède un cœur d’or et jamais elle n’abandonnerait ses alliés en difficultés. Elle a beau être la gardienne du clan Nenshou Giri, cela ne veux pas dire qu’elle ne peu pas s’amuser. Bien au contraire, durant ses temps libres, elle passe beaucoup de temps avec sa meilleure amie Mya ainsi qu’avec le romantique Reido, qui sont touts les deux ses coéquipiers depuis sa tendre jeunesse. Ne possédant pas d’élèves ni des parents très attachants, ces deux êtres ainsi que leur vieux sensei sont les seules et uniques personnes à qui elle offre ses services en tant que mercenaire de Nenshou Giri à vie puisqu’ils ont fait tant de choses pour elle, incluant leur support, leur aide et leur amitié. Mais ce qui rend ce dévouement éternel est le fait qu’ils ont sauvé sa vie à plusieurs reprises. Après tout, quand ça fait plus de 16 ans que tu fréquentes les mêmes gens, tu t’attaches énormément à eux.

    Du côté social, Akashina est une personne très indépendante qui a une confiance en elle très solide. Orgueilleuse à sa façon, elle ne peu pas échappé à son petit côté féministe qui refuse de se laisser courtiser et aider par les hommes. Il n’est pas question de laisser un mâle lui ouvrir la porte ou lui rendre un service. Et oui, notre ninja au cœur de guerrière n’a jamais connu le bonheur d’être en couple et pourtant, elle a 26 ans. Toute de même, son petit côté rebelle ainsi que son orgueil lui apporte un petit côté attachant. Qu’y a-t-il de plus amusant que de taquiner son amie qui devient rouge d’impatience lorsqu’on vise ses points faibles ? Ah, vous croyiez qu’il n’y avait que du dur, de l’honneur et de la discipline qui fessait la personne qu’est Akashina ? Mais non, cette femme au caractère têtu est très vulnérable si on la connait bien. Il y a toujours des petits indices physiques qui révèlent les véritables sentiments qu’éprouve Akashina malgré sa fierté solide qui forme un bouclier redoutable que la plupart des gens ne pourrait percer. Akashina possède une petite mèche de cheveux qui représente bien son côté rebelle qui se situe sur le sommet de son toupet. Cette mèche agit selon l’humeur de son maître, qui ne peu, même avec de la colle extra puissante, la contrôler. Eh oui, lorsqu’elle ressent de la colère due à son orgueil, à de la gêne ou à de une taquinerie de la part de quelqu’un qu’elle apprécie, cette mèche rebelle devient aussi raide qu’un piquant. Aussi, lorsqu’Akashina est sérieusement provoqué, elle a tendance, par habitude, de tapoter le manche de sa katana droite. Ceci particulièrement lorsqu’elle retient sa rage en dedans puisqu’elle se doit d’être polie et de démontrer une disciplinée digne du clan et a contrôler ses émotions, tel une guerrière qui ne doit pas montrer ses faiblesses en combat.

    En ce qui consiste l’amitié, la compassion et les gens importants à ses yeux, Akashina démontre un côté plus doux d’elle-même. Même si elle ne le démontre que très rarement, elle tient énormément à ses amis et à son sensei, qu’elle considère comme sa deuxième famille. Même si elle répugne l’eau, ce qui est assez surprenant pour un habitant de Kontan mais normal pour un utilisateur de Katon, elle adore tout de même aller à la plage de surf avec Mya et Reido. C’est là qu’on voit qu’elle adore ses amis, en particulier lorsque Mya la trempe jusqu’au os avec ses techniques de Suiton alors que la ninja à l’affinité Katon relaxait, bien au sec et au chaud, sous les rayons du soleil. Pourquoi déteste-t-elle tant l’eau ? C’est une simple question d’émotions qu’elle a développé au fur des années a force de perdre ses duels contre Mya, qui est une utilisatrice de Suiton. Maintenant, elle déteste la sensation de ce liquide sur son corps, se rappelant des centaines de défaites qu’elle a subit. Avec son orgueil de guerrière, c’est tout-a-fait normal. Mya Hatori, reconnue pour sa douceur, son côté calme et qui réussi à dompter la plus féroce des créatures, comme elle a réussi à dompter le caractère dur de sa meilleure amie, est comme une sœur pour elle. Akashina a tant de petites manies que, si on la connait bien, bien qu’elle essai de dissimulé ses sentiments, on la lit tel un livre ouvert.

    • Particularités : Qu'est-ce notre fofolle fait de sa vie? S'entrainer, faire des missions et battre des hommes qu'elle juge indigne de vivre. Bah non, pas juste ça voyons. Elle se promène souvent avec ses potes les plus proches ou encore elle va faire un tour au bar pour nettoyer la place des âmes impurs et bien sûr, boire un petit coup. Mis a part ça, elle s'occupe beaucoup de missions.

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    • Histoire :

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    L’histoire de ma vie… Qui suis-je ? À ma naissance, mon grand-père, Akurar, me nomma Akashina, ce qui signifie Red Heart. Aka (Red) en cause de la couleur de mes yeux et de mes cheveux, qui sont d’un rouge aussi vif que celui du feu et shina (Heart) pour la simple raison que, d’après les membres de mon clan, ceux aux yeux rouge vif possèdent un cœur pur de guerrier et sont bénit d’un grand talent en combat. Pourquoi mon grand-père m’a-t-il baptisé ? Eh bien, c’est en cause d’une tradition bien spéciale et connue au saint de mon clan. Cette tradition consiste à donner l’honneur de choisir le nom du bébé au grand-parent du sexe opposé du nouveau né. Il parait que j’étais un bébé extrêmement tranquille, qui ne pleurait presque jamais, qui était toujours satisfait avec ce qu’on m’offrait. Finalement, le bébé dont tout les parents rêvent d’avoir lorsqu’ils sont épuisés et que l’enfant ne cesse de pleurer. Mais bon, la vie d’un bébé, ce n’est pas ce qu’il y a de plus intéressant. Pour ce qui est de mes parents, mon père est toujours en vie. Depuis la mort de mon grand-père, il a hérité du rang Maître de Nenshou Giri grâce à une élection par vote. Du côté de ma mère, je ne me souviens presque pas d’elle. En fait, je me souviens de ses longs cheveux d’un teint bleuté si beau tel un océan pur et de ses yeux, qui étaient colorés d’un violet lilas très pâle. Elle me chantait souvent une berceuse de sa voix qui me rappelait étrangement le ciel, la mer, la liberté ainsi que la tendresse. Pourtant, je ne me souviens que de ce sentiment si intense mais vague qui m’envahissait lorsqu’elle se mettait à chanter. D’après moi, c’était bien la seule raison qui fessait de moi un bébé si tranquille car elle me la chantait très souvent, cette mélodie dont je ne me rappelle pas des paroles mais qui me restait coincé dans la tête pendant des heures.

    C’est lorsque j’avais à peine 5 ans qu’elle disparue soudainement. C’était le soir, je m’en souviens, lorsqu’Akunan, mon père, vint m’annoncer que ma mère ne chantera plus pour apaiser mon esprit dominé par une flamme que lui ainsi que mon grand-père disent légendaire au saint du clan. Une flamme au caractère à la fois rebelle et justicier qui n’hésitera pas à perdre sa tendresse pour devenir dure et disciplinée tel le cœur d’un guerrier. Et oui, sans cette douce mélodie et cette présence féminine et maternelle dans la maison, je laissai cette flamme prendre contrôle de mon cœur, qui fut enveloppé de ce feu de guerrier. Parfois, je me demandai bien pourquoi Akunan semblait être ravit de mon changement d’attitude ainsi que de la mort de maman. Comme si cela avait apporté quelque chose de si merveilleux que l’on pouvait tirer de sa mort un sentiment de satisfaction et de joie. Quelques mois plus tard vint la mort d’Akurar qui mourut honorablement, assassiné par trois ninjas recherché dans le Bingo book, des Nuke-nins qui se disaient des ninjas pirates. C’est ce que Maître Akunan m’a raconté, en évitant d’ajouter trop de détails. Il n’a même pas su répondre aux questions que j’avais posées par la suite, comme s’il désirait éviter le sujet.

    Ce dont je me rappellerais toujours est le jour où je me rendis compte à quel point il y a avait quelque choses qui me rendait malheureuse au fin fond de moi-même. Les semaines qui passaient après la mort de ma mère ainsi que celle de Maître Akarar étaient longues et lourdes. Mon père, devenu le nouveau maître de Nenshou Giri, n’était jamais présent à la maison car il devait s’assurer que tout aille bien au saint du clan. Lorsqu’il l’était, il ne parlait que de cela. Toutes nos conversations aboutissaient à la même chose : qu’un jour, je deviendrais une puissante ninja qui ferra honneur au clan. Aussi jeune que je l’étais, je ne comprenais évidemment rien à tout ce charabia d’honneur, de justice et de fierté. Et pourtant, je n’avais jamais pénétré à l’intérieur du bâtiment du clan. On ne m’avait pas expliqué en profondeur ce qu’était cette organisation. C’est ainsi que la flamme qui sommeillait en moi se mit à grandir.

    Tant de questions hantaient mon esprit. Ces mystères régnèrent jusqu’au jour de mon 8ième anniversaire, où mon père vint m’annoncer qu’il avait une surprise pour moi. Une surprise ? Il ne m’avait encore jamais accordé un tel acte. À voir son enthousiasme, on aurait dit qu’il allait me donner la lune. Je ne l’avais encore jamais vu dans une telle humeur. Était-ce véritablement mon père ? Ce ne pouvait pas être en cause du fait que j’allais bientôt entrer à l’académie de ninja. Non, il aurait préféré que je reste avec lui pour mon entraînement mais le Kontankage en désirait autrement. De mon côté, j’avais bien hâte de rencontrer d’autres jeunes de mon âge. Pour en conclure, je fus étonné de savoir que père m’emportait visité l’endroit où les membres du clan Nenshou Giri se rencontraient, s’entrainaient ainsi que tout autres activités qui se produisait. Quelques minutes plus tard, je me retrouvai devant un énorme bâtiment qui se trouvait un peu à l’écart du village. L’architecture ainsi que l’ambiance de cet endroit me rappelait celle que produisaient les anciens temples de samurais. C’est en pénétrant à l’intérieure de celle-ci que je me rendis compte assez rapidement qu’on me dévisageait. Mon père avait une allure assez imposante avec son armure de plaques, sa cape portant l’emblème du clan, qui était une flamme rouge aux reflets dorés, ainsi que sa gigantesque épée qui reposait sur son dos. Les autres membres du clan semblaient tous porté un uniforme semblable à celle de mon père mis à part les quelques exceptions qui les différenciaient. Chacun possédait son propre style tout en respectant la norme de l’habillement du clan. Ils portaient tous la même cape que mon père. Malgré tout, ils semblaient tous agir de façon bizarre avec moi. On aurait dit que j’étais une princesse à leurs yeux. Était-ce parce que j’étais la fille du Maître ? Mon père voyait bien que cela me tracassait et il se décida à m’expliquer la situation. En fin de compte, j’avais raison mais il n’y avait pas que cela. Mon père m’expliqua bien clairement que dans ce clan, tout le monde se devait de recevoir le même respect, quel que soit le rang. Donc, ces membres ne devaient pas changer d’attitude parce que j’étais la fille du Maître. Ils devaient me traiter comme étant une égale tout en ne pas oublier l’hiérarchie des rangs.

    C’est en concluant cette petite explication que mon père ouvrit deux gigantesques portes qui menaient à une énorme salle dont les murs étaient décorés de plusieurs épées à deux mains de différentes grosseurs. En observant la salle attentivement, je remarquai qu’il semblait y avoir une section spéciale qui était réservé à des épées qui ressemblaient aux autres mais qui possédaient tous des symboles runiques qui semblaient être gravés dans leur lame. L’une d’entre elle me fit figer rien qu’à la voir. Elle était tellement énorme, plus grande que moi. Papa se plaça directement à côté de cette épée aux allures imposantes. Jugeant de la taille de l’épée, si le manche toucherait au sol, la cime de la lame atteindrait surement l’épaule de mon père.

    - Tu aimes ? Questionna mon père tout en pointant l’épée de taille inhumaine à mes yeux.

    - Bien sûr que je l’aime, commençais-je en m’approchant de l’épée. Quelle question à poser ! Elle est sublime malgré sa taille qui lui donne une allure imposante et quelque peu effrayante.

    - C’est bien normal pour une petite de ta hauteur. On la surnomme Nenshina, ce qui signifie « Burning Heart». C’était l’arme de Maître Akurar, le fondateur du clan.

    L’arme de grand-père, le fondateur de ce clan. La simple pensée de pouvoir la toucher m’émoustillait. C’est alors que mon père entama une nouvelle phrase que je j’approchai ma main de la gigantesque épée. Alors que je pausai ma main sur la lame, qui était, à mon grand étonnement, chaude comme si on venait de la forger, celle-ci émit une vibration qui fit raisonner mon corps. À la suite de cette réaction bizarre face à mon acte, l’arme devint brûlante au toucher. Par réflexe défensif face à une température trop intense, je retirai ma main tout en gardant mon regard fixé sur l’épée qui, j’en suis certaine, se mit à luire d’une aura rouge pour à peine une fraction de seconde. Que venait-il de se passé ? L’aura rouge n’était plus. L’épée était revenue à la normale.

    - C’est donc pour cela que vous l’avez nommé Nenshina, commentais-je en affichant un sourire soulignant le sentiment de satisfaction personnel que je ressentais.

    - C’est exact, mentis mon père en affichant un sourire qui semblait forcé. Tu sais, les épées qui sont affiché sur ce mur-ci appartenaient aux héros du clan tel que Maître Akurar. Leurs noms sont tous gravés dans une petite plaque en or qui se trouve directement sous l’épée présentée.

    Je remarquai qu’il y avait bel et bien une petite plaque dorée sous l’épée majestueuse. Elle brillait tel un rayon de soleil qui illuminait nos journées. En l’effleurant doucement de ma main droite, je lu l’inscription qui y était inscrit.

    « Nenshina
    Épée d’honneur au cœur de feu.
    Que l’esprit de son ancien porteur la fasse éternellement luire d’honneur. »


    Par la suite, j’aperçu une épée de taille très petite qui reposait au mur directement à côté de Nenshina. Pourquoi mettre une si petite épée, qui ne semblait pas très importante comparé à la majestueuse Nenshina, à côté de celle-ci ? Mais, elle avait tout-de-même une petite plaque dorée. Sur celle-ci, on pouvait lire :

    « Kenkomi
    Épée d’honneur à la lame de l’espoir.
    Celle qui apportera l’aguerrissement d’un porteur qui inspirera espoir et révolution. »


    Cette-là m’intriguait. D’après la citation, elle aurait un impact dans le futur. Mais, comment une épée ferrait-elle pour apporter de tels changements ? Ce n’est que cela, une épée, sans âme, sans personnalité, qui ne sert que d’arme. En plus, elle était si petite, elle semblait si fragile comparé à Nenshina, qui prenait tout l’espace. Mais bon, c’était peut-être une petite épée mais elle était parfaite pour ma grandeur.

    - Dit papa, je peux avoir Kenkomi ? Elle est parfaite pour ma grandeur comme Nenshina l’est pour ta grandeur, dis-je après m’avoir retournée vers mon père en exprimant le plus sincère des sourires.

    - C’est ce que je planifiais pour ton cadeau d’entrée à l’académie, m’avoua-t-il en affichant un air bête, comme s’il ne s’attendais pas à ce que je demande d’avoir la petite épée à deux-mains, qui ne fessait qu’une épée à une main pour les adultes. À partir de ce soir, tu fais parti du clan Nenshou Giri. Et en plus de Kenkomi, voici un deuxième cadeau.

    Père fouilla dans son sac et en ressortit une cape noire aux bordures dorées qui portait l’emblème du clan ; celle dont tout les autres membres de Nenshou Giri portait. Elle était bien trop grande pour moi puisqu’elle était de taille adulte mais je savais que je la garderais pour toujours. Il me la tendit de ses deux mains doucement pour ne pas la salir ou l’abîmer surement. Moi, étant une enfant de 8 ans tout excitée, je l’empoignai fermement avant d’afficher un énorme sourire qui révélait toutes mes dents en fixant ce qui était à mes yeux, presque un trésor. Je m’empressai de l’essayer tout en fixant le sol sur lequel elle trainait.

    - Elle est géniale ! M’exclamais-je en tournant sur moi-même, fière d’être devenue une guerrière comme les membres de ce clan. Avec cette cape ainsi que Kenkomi, je deviendrais une ninja dont tu seras fier.

    - J’en ai aucun doute, me répondit mon père avant d’afficher un sourire légèrement visible mais qui exprimait une grande fierté. Maintenant, je dois te faire part du Code d’Honneur* du clan afin que tu comprennes mieux comment l’organisation fonctionne.

    - Je m’entrainerai afin de devenir la Gardienne du clan. Je vais protéger les membres ainsi que le Code d’Honneur !

    Le lendemain de cette soirée inattendue était un grand jour. Ce grand évènement était l’entrée à l’académie de ninja où je pourrais éventuellement recevoir mon bandeau officiel de ninja de Kontan afin de devenir assez puissante pour protéger mon clan. Père, ou plutôt, Maître Akunan m’accompagna jusqu’aux portes de l’académie où il s’arrêta afin de regarder pénétrer à l’intérieur du bâtiment en portant fièrement ma cape ainsi que Kenkomi sur mon dos. J’étais arrivé dans la salle de classe un peu tôt. Il n’y avait que trois autres élèves dans la pièce. Assis chacun à un endroit assez éloignés les un des autres, je fis de même en m’assoyant au fond de la classe dans le coin gauche, près de la fenêtre. Les garçons semblaient complètement ignorer ma présence à l’exception de celui qui était assis dans le coin droit du fond de la classe. Il me dévisageait en tentant d’être subtil mais je l’avais tout-de-même remarqué du coin de l’œil. Humph, il ne cesse de fixer ma cape puis mes yeux. Connait-il peut-être le clan Nenshou Giri? Quoi qu’il en soit, la seule et unique raison de me dévisager de cette façon est la même que celle des membres du clan. Ignorant le regard énervant du jeune garçon aux cheveux roux, je me mis à observer les deux autres apprentis ninjas qui se trouvaient dans la classe. L’un d’entre eux était assit en avant de l’énervant aux cheveux roux, il était tombé endormi. Je ne pouvais pas voir ses yeux car ses longs cheveux blonds lui dissimulaient complètement le visage. J’aurais juré que ce serais une fille si je n’avais pas remarqué son visage masculin en entrant dans la classe. Bon, et le dernier qui se trouvait devant moi, environs au milieu de la classe semblait calme. Il attendait patiemment que le cours débute. Puis, alors qu’il se retourna vers moi afin d’observer le ciel de la fenêtre qui se trouvait juste à côté de moi, j’aperçu son regard qui était, étrangement, intriguant. Il avait des cheveux en pointes de couleurs verts et des yeux colorés d’un brun très doux. Puis, alors qu’il rêvait à je ne sais trop quoi, la porte de la classe s’ouvrit, attirant mon attention ainsi que celle des trois autres gamins, et la sensei entra accompagné de quelques élèves. L’une des élèves qui venaient d’entrée vint s’asseoir à côté de moi et me souri gentiment en s’excusant.

    - Je ne te dérange pas j’espère ? Commença-t-elle d’un ton calme et rassurant. J’ai vu que tu étais seules dans ton coin et je me suis dit que peut-être nous pourrions être amies. En plus, nous avons des armes assez spéciales toutes les deux.

    La jeune apprentie ninja aux cheveux blancs pointa Kenkomi avant de soulever son arc qu’elle avait déposé au sol. Avec un sourire, elle attendit patiemment que je réplique à sa question en me fixant de ses yeux d’un bleu si pur et étrangement familier qui me rappelait l’océan.

    - J’adore ton arc ! Répliquais-je finalement en affichant une mine soulignant mon intérêt pour son arme qui me rappelait aussi le temps des samourais comme mon clan. Tu peux t’asseoir avec moi. Je m’appelle Akashina Kurios du clan Nenshou Giri.

    - Ah bon ? Questionna mon interlocutrice. Je n’ai pas beaucoup entendu parler de ce clan mais je serais ravie de savoir plus d’informations à ce sujet. Je suis Mya de la famille Hatori.

    Ainsi se débuta mon amitié avec Mya, qui devint pratiquement ma meilleure amie avec laquelle je m’entrainais toujours au lancer du kunai ainsi qu’au Genjutsu de base qu’on apprenait. J’étais pourrie en Genjutsu et Mya elle, s’en sortait assez bien, alors, elle m’aida et c’est grâce à elle que je réussis à passer mon examen final et reçu mon diplôme de Genin quatre années après notre rencontre, donc, lorsque nous avions 12 ans. Par contre, Mya passa son examen du lancer au kunai grâce à moi. Elle semblait ne pouvoir viser qu’avec son arc. On peu dire que nous n’aurions pas passé l’une sans l’autre. En fin de compte, on annonça les équipes de Genin. J’espérais être avec Mya et quelqu’un qui ne serait pas trop énervant et qui a des cheveux roux… Je ne visais personne, voyons.

    - Équipe 4, composée de Kurios Akashina, Kazuki Reido ainsi que d'Hatori Mya, annonça sensei qui se trouvait en avant de la classe avec un long parchemin entre les mains.

    Reido Kazuki ? C’était le garçon au regard bizarrement attachant qui était arrivé avant moi lors de la rentrée à l’académie. Je ne le connaissais que peu mais j’étais certaine que nous allions formés une superbe équipe, moi, lui et Mya. Et ainsi commence mon histoire étant ninja de Kontan.


      Biographie de Kurios Akashina M0i79

    La formation du groupe 4 s’était produite il y a maintenant deux ans et demi. Nous avions parcourus les moindres recoins de Kontan grâce aux tonnes de missions de rang D et C que nous avais assigné Kontankage-sama. Pour ma part, pendant que notre groupe était en congé, j’avais mes propres missions à accomplir en cause du clan. Grâce à celles-ci, j’acquérais plus d’expérience en combat, ce qui me permettait d’avoir un peu d’avance sur les objectifs de Sensei. Le pauvre avait beau tenter de m’apprendre l’Irou Ninjutsu mais mon corps semblait être incapable de le faire, comme si je n’étais simplement pas destiné à apprendre l’art de la médecine, contrairement à Mya et Reido, qui ne semblaient pas éprouver trop de difficulté en la matière. De toute façon, ce petit problème d’apprentissage ne me dérangeait pas. J’étais une guerrière qui se sentait en vie lorsqu’elle était au cœur de l’action et non derrière entrain de supporter les autres ninjas. Sensei nous répétait constamment de travailler sur le travail en équipe et de nous diviser les rôles équitablement afin de former le balan des choses. Mya était devenue le meilleur médecin des trois ainsi qu’un support à longue distance grâce à son arc, qu’elle avait apprit à utiliser en mélangeant ses Irou Ninjutsus avec ses flèches. Reido n’était pas trop mal en Irou Ninjutsu mais ne battait tout de même pas Mya. Lui, il était d’affinité Doton, contrairement à Mya, qui était Suiton, ce qui n’était pas la meilleure affinité pour le défensif. Le rôle fut attribué à Reido, qui était tout simplement nul en Genjutsu et en attaque et moyen en Irou Ninjutsu. Grâce à ses armures en boue ainsi que ses tactiques défensives impressionnantes, il devint un protecteur très efficace. Et moi dans tout ça, comme mon affinité était Katon et que j’adorais plus que tout me mêler à la bataille, je devins celle qui attaquait le plus. Bah ouais, ça formait un balan, comme le voulait Sensei. Mya qui guérit et supporte, Reido le défensive et moi la folle attaquante. Mais, toute cette coordination et se travail d’équipe exemplaire nous demanda des années de pratique.

    Et enfin, en cette journée rafraichissante, l’équipe 4 se donna rendez-vous près de la plage. Je trouvais cette localisation de rencontre assez bizarre et suspicieuse car sensei ne nous y emportait que pour nous amuser et relaxer. C’était devenu une sorte de rituel allé à la plage lors de nos temps libres. Mya et moi fessions multiples duels, qui aboutissait à chaque fois au même résultat : Mya la championne de l’eau et moi, la peau tout ratatiner, écraser au sol en hurlant des injures. Une haine se développa en moi après ces centaines de duels qui me portaient toujours à la défaite, ce qui me poussa à répugner l'eau sous toutes ses faces. Reido lui, adorait l’eau mais c’était l’eau qui le détestait. Et oui, il battait Mya à tout coup durant leurs duels, ce qui me rendait un peu jalouse. Par contre, il était nul en nage telle une roche qui tente de flotter. On peu dire que ça représente bien son affinité élémentaire. Moi, l’eau ne m’intéressait pas vraiment. Je préférais de loin m’allonger sous les rayons du soleil bien au chaud. On peu dire que nous formions une bizarre d’équipe, chacun était le contraire de l’autres, ce qui formait le balan, comme sensei le désirait. Mais, nous nous aimions tous et notre lien d’amitié devenait de plus en plus fort à chaque jour qui passait, à un tel point que Reido et Mya vinrent à pouvoir lire en travers de moi comme si j’étais un livre ouvert devant eux qu’ils pouvaient feuilleter comme ils le désiraient. J’avais mes petites manies aussi qui n’aidaient pas. Malgré mon talent naturel en dissimulation d’émotions lors de la présence d’étrangers, ces deux là réussissaient toujours à savoir ce que j’éprouvais véritablement sous mon masque, ce qui me fâchait et me fâche toujours d’ailleurs, plus que jamais.

    Lorsque Takumi-sensei décida finalement de se montrer le bout du nez en apparaissant devant nous dans un gros tat de fumée en tentant de nous impressionner comme à son habitude, je m’avançai vers lui avant qu’il ne puisse faire un seul mouvement et le fixa de mes petits yeux mépris par la frustration que causait mon impatience à attendre quelqu’un.

    - Ça fait une heure qu’on vous attend, sensei, m’écriais-je de façon dramatique, comme si une catastrophe venait de se produire.

    - Calme-toi, Akashina, continua Takumi-sensei en baissant les yeux afin de mieux m’observer de ses 6 pieds 2 alors que moi je n’étais que 5 pieds 3. Tu exagères encore. Nous étions supposés avoir rendez-vous ici il y a exactement cinq minutes.

    - Mais, c’était les plus longues cinq minutes de ma vie ! C’est cruel de nous faire attendre ainsi après que tu nous as annoncé que tu avais une grande nouvelle pour nous.

    - Ce n’est pas comme si on venait de te torturer jusqu’au bord de la mort, commenta sarcastiquement Mya en roulant ses yeux comme elle le fait toujours lorsqu’elle se moque de moi.

    - Merci bien, Mya, répliqua sensei en affichant un sourire à ma coéquipière avant de reprendre son air sérieux. Je venais vous annoncer que nous allons à Ken demain matin pour l’examen de Chuunin. Je vous ai recommandé au Kontankage et il juge aussi que vous êtes prêts à passer le test. Votre travail d’équipe est excellant et vous avez beaucoup progressés depuis le jour de votre graduation en tant que Genin. Et puis, vous avez presque 15 ans, vous êtes assez matures pour ce genre d’épreuve.

    - Ken ? Vous voulez dire, le pays de la Lame, sensei ? Questionna Reido en fixant Takumi de ses yeux bruns.

    - C’est bien cela.

    - Ça fessait un bout de temps que j’attendais d’être assez forte pour devenir Chuunin, dit Mya qui semblait très enthousiaste et excitée de l’idée d’aller passer ce test contrairement à moi. En plus, un voyage à Ken no Kuni. Je vais préparer mes bagages tout de suite, sensei. Vous venez, Akashina, Reido ?

    - Je viens tout de suite, répliqua Reido en attendant ma réponse.

    - Quelque chose ne va pas, Akashina ? Questionna Mya en me fixant. Toi qui étais si excitée au sujet d’une grande nouvelle. Et en plus, l’examen de Chuunin est rempli d’épreuves qui, normalement, te motiveraient.

    - Bof, commençais-je en fixant le sol d’un air désintéressé. Tout cet examen ne me motive pas plus que cela. Un grade ne rapporte rien d’autres qu’un titre de toute façon. Ce n’est pas un titre qui détermine la force et le potentiel de quelqu’un.

    - Erm, mais, est-ce que tu vas quand-même venir ?

    - Bien sûr que je vais venir. Mais ne croyez pas que je viens en cause de la promotion à Chuunin. J’ai d’autres motifs bien plus importants que cela qui me poussent à vous suivre.

    Durant l’examen, nous avions passé un mois et demi dans le grand village de Ken dirigé par le fondateur du village. Le plus important était que l’examen Chuunin était en place et que je devais protéger Mya et Reido dans ces épreuves qui mettraient surement nos vies en danger. C’était la raison pour laquelle je refusais de rester derrière. Je m’en foutais royalement du grade. Mya et Reido, en particulier Mya, semblaient trouver l’idée d’être Chuunin assez importante. Je me demandais bien pourquoi. Quoi qu’il en soit, durant les deux épreuves d’équipe, je ne cessais de mettre Mya et Reido en danger en cause de mon impulsivité. J’étais têtue et je tenais trop à leur sécurité, ce qui les ralentissait. Souvent, je trouvais la situation trop périlleuse pour ce qu’elle était véritablement. Être sur-méfiante, ce n’était pas meilleur qu’être sur-confiant. En fin de compte, après m’avoir fait sauver la vie à plusieurs reprises par Mya et Reido, nous étions enfin à l’étape finale : les duels à un contre un. Le reste de l’examen, je pouvais me retrouvé contre Mya et Reido, ce que je ne voulais pas. Et puis, je ne pouvais plus les protéger, ils étaient seuls dans leurs duels. C’est alors que je renonçai à l’examen puisque je n’avais plus rien à faire là à part mettre ma vie en danger pour un stupide grade.

    Alors, après m’avoir fait questionner par mes coéquipiers, je me mis en direction des escaliers pour rejoindre sensei, qui observait la scène de l’étage supérieure. Il ne semblait pas surprit que j’aye laissé tombé l’examen et ne revint pas sur le sujet. Il me dit simplement de prendre mon temps et qu’il ne me poussera pas dans ce que je ne voulais pas faire. J’en étais plus que ravit. J’étais un peu inquiète au sujet de Mya car elle semblait un peu inconfortable à l’idée de se battre toute seule. Elle aimait être derrière et supporté l’équipe et non devoir tout décider et tout faire par elle-même. Lorsque l’examinateur annonça les combats, elle se retrouva contre un utilisateur de Katon, ce qui la mettait en avantage. Malgré son anxiété, elle su vaincre le pauvre mâle qui tomba en poussière lorsqu’il sentit la furie des attaques Suiton de Mya. Elle avait tord de s’en faire finalement. Reido semblait plus calme. Et grâce à cette confiance en lui, il se mérita le titre de Chuunin à la fin de l’examen.

    J’étais très fière de mes deux coéquipiers, même si Mya n’avait pas reçu la promotion. Elle s’était battue du mieux qu’elle pu, elle avait donné son maximum malgré sa peur d’être seule au combat et s’était ce dont j’étais fière. C’est probablement pour cette raison qu’elle n’avait pas reçu le titre de Chuunin car pour l’être, tu dois avoir confiance et ne pas avoir peur de foncer sans trop être impulsive, comme moi. Dans le fond, j’étais le contraire total de Mya en combat et ce qui fessais de nous deux des perdantes dans cet examen. J’avais compris que, même si j’aurai continué, je n’aurais pas reçu le titre de Chuunin. J’étais trop impulsive, trop impatiente. Reido, comme à son habitude, était le plus sérieux et le plus sage d’entre nous. Il méritait son grade ainsi que sa promotion. Malgré la déception évidente de Mya, je savais, au fond de moi-même, qu’elle n’allait pas abandonner. Ma prédiction se réalisa aussi.

    L’année suivante, lorsque sensei vint nous annoncer l’événement de l’examen de Chuunin de cette année, les yeux de Mya scintillaient de détermination. Je l’avais beaucoup aidé, avec Reido bien sûr, lui qui était maintenant Chuunin, à se préparer au prochain examen. Grâce aux précieux conseils de Reido et notre entraînement quotidien qu’avait préparé sensei, nous étions prêtes. Et oui, j’allais, moi aussi, participé à l’examen afin de protéger Mya. Mais cette fois, j’allais la protéger et non me faire protéger sans cesse en tentant de sauver mes coéquipiers. Je n’allais pas mettre Mya dans des situations dangereuses comme la dernière fois.

    Cette année, la première étape fut un test écrit, quel banalité. Un simple test afin de connaitre nos connaissances en matière de bases de Ninja qu’il faut absolument savoir pour devenir Chuunin. Les questions étaient faciles pour quelqu’un qui avait complété beaucoup de missions sauf la dernière, qui n’était pas facile pour la plupart des Genins car à ce stade, normalement, on ne connaît pas de jutsus qui met en pratique le chakra élémentaire. La question était de difficulté très basse pour moi et Mya car nous n’utilisons que de cela. Et la question… Dans un combat, un ninja envoi une attaque de type Suiton en direction d’une attaque de type Katon, qui se dirige tout droit vers le ninja en question. Les deux jutsus se frappent. Lequel sera en avantage élémentaire et continuera sa trajectoire ? Simple comme bonjour quand tu sais que Suiton veut dire « eau » et Katon, « feu ». Mais bon, quelle question humiliante pour moi. Cela me rappelait les centaines de fois où j’avais tenté de vaincre Mya en duel, qui avait un énorme avantage sur moi en cause de l’élément Suiton, ce qui résultait à chaque fois en défaite de mon côté. Bon… Je ne pouvais pas passé pour une incompétente non plus. J’aurai l’air de quoi si je répondais Katon alors que je l’utilise et que ma partenaire utilise du Suiton. Des deux sens, ce serait frustrant… J’inscris alors la bonne répondre malgré mon orgueil qui me rongeait en dedans.

    La deuxième épreuve était un classique de Konoha : les clochettes qu’on doit récupérer. J’avais entendu parler de cette méthode utilisée par les Jounins afin de tester les nouveaux gradués de l’académie. Mais, au lieu d’avoir un sensei qui s’amuse à nous faire la morale en tentant de garder ses clochettes sur lui, c’était un deux contre deux avec une seule clochette. Deux équipes de deux choisit au hasard s’affronteront dans un duel qui ne se terminera pas avant que le temps ne soit écoulé. À la fin de l’épreuve, c’est l’équipe qui aura la clochette en sa possession qui se retrouve vainqueur. C’est un classique par-dessus classique, cette épreuve. Le but de l’épreuve : évaluer le travail d’équipe. Si la communication et la tactique n’est pas bonne, ce sera l’autre équipe qui en sortira gagnant avec la clochette entre les mains. On nous avait placé contre une autre équipe de deux ninjas pour ne pas qu’il y ait d’avantage numérique d’un côté. Cela ne me dérangeait pas du tout mais le problème, c’est que l’autre équipe de deux avaient supposément tué leur partenaire pour gagner une épreuve d’examen de Chuunin auparavant. Ces deux là étaient des êtres cruels et sadiques, on pouvait le ressentir en fixant leurs petits yeux sombres. En plus, il fallait avoir obtenu une note parfaite sur le test de la première épreuve, ce qui signifiait qu’ils possédaient des connaissances en chakra élémentaire. Pouvaient-ils n’utiliser ? Si oui, quels étaient-ils ?

    Cette question me fut répondue assez rapidement lorsque l’épreuve débuta. Comme moi et Mya, ils préféraient combattre avec leur chakra élémentaire. Heureusement pour nous, le premier possédait du chakra Futon, ce qui était à mon avantage, mais le deuxième utilisait du chakra Doton, qui n’était pas à notre avantage car Mya utilisait le Suiton. Dans la plupart des combats entre Genins, les jutsus élémentaires n’étaient pas utilisé. Le notre était carrément le contraire, c’était une tempête d’éléments et j’adorais. Étant protectrice de nature, je vis en travers du plan de nos ennemis immédiatement car ils essayaient de se débarrasser de Mya en premier puisqu’elle était faible contre le Doton et moi forte contre le Futon, ce qui fessait de moi une cible dangereuse pour celui qui utilisait le Futon. Je fis tout en pouvoir afin de protéger Mya et grâce à ma forte détermination et mon entrainement avec sensei et Reido, je pu la sauver des attaques de type Doton pendant qu’elle s’occupait de l’utilisateur de Futon. Mais le gros lourdeaux, qui était très lent comparer à moi commençait à en avoir plus qu’assez que j’intercepte ses attaques. Curieuse et inquiète, je commis la grave erreur de jeter un bref coup d’œil en direction de Mya. Elle semblait tenir bon mais son ennemi aussi. Aucun des deux ne semblait être en avantage. On peu dire que la situation changea lorsque l’utilisateur de Doton me colla les pieds au sol avec de la boue extrêmement gluante et s’élança vers Mya, qui ne l’aperçue pas car il était derrière elle. Il allait la frapper en plein fouet et moi je me tuais à essayer de sortir de ce piège que j’aurais pu éviter. Mya tenta de blesser l’utilisateur de Doton en essayant de lui voler la clochette mais son partenaire fit dévier sa flèche avec du vent. Elle ne pouvait qu’éviter leurs attaques tant bien que mal mais elle ne parvenait pas à les atteindre. Deux contre un, c’était trop, surtout pour une ninja qui n’utilisait que des jutsus de support. Je devais faire quelque chose mais quoi ? J’étais coincée ici et je n’avais pas de jutsus qui pouvait les atteindre de loin. Le seul moyen de s’en sortir était d’utiliser le Kuchiyose no jutsu, le jutsu que je maitrisais le moins bien. Je ne l’avais réussis qu’une seule fois et le lézard qui en était apparu était minuscule et inutile. C’était peu probable que ça fonctionne mais je ne pouvais pas rester plantée ici à regarder Mya se faire tabassée.

    C’était la faute de père si je n’avais pas pu apprendre le Kuchiyose parfaitement. Il ne m’aidait pas et se disait toujours trop débordé par ses fonctions de Maître du clan. C’est ce qu’il fessait pendant que moi je m’entrainais.

    Et c’est alors que Mya envoya une flèche munie de chakra Suiton vers l’utilisateur de Futon que celui-ci effectua un jutsu Doton. Que ce passait-il ? Comment avait-il pu contre-attaquer en lui lançant une boule de boue durcie ? Je devais faire quelque chose ! Mya allait recevoir cette boule en plein visage car son Suiton était loin d’être à la hauteur contre du Doton de cette puissance.

    - Mya ! M’écriais-je en fixant mon amie d’enfance. Bouge ! Ce n’est pas l’utilisateur de Futon que tu attaques ! C’est le gros lourdeaux transformé !

    Mya se retourna vers moi lorsque je lui criai ces mots. Ce moment de distraction la rendit vulnérable. Elle ne regardait plus vers son ennemi. C’était encore de ma faute ! La boule de boue brisa sa flèche sous l’impact et continua sa course pour finalement frapper brutalement l’épaule droite de Mya, qui s’écrasa au sol sous tout son poids. Le gros lourdeaux annula sa technique de transformation et s’approcha lentement de Mya en formant une série de sceaux de mains. Il se préparait à relancé une boule de boue durcit et cette fois, celle-ci n’allait pas se faire déviée par une flèche et allait frapper sa victime en plein visage. Non…S’en était plus qu’assez ! Je laissai tomber la stupide clochette et allai sauver Mya ! Pendant que mon ennemi formait sa série de sceaux, je me mordis le doigt et forma à mon tour, une série de sceaux…

    - Kuchiyose no jutsu, m’écriais-je en déposant ma main ouverte au sol.

    Un nuage de fumée s’éparpilla dans tout les sens autour de moi. Alors que je m’écriai « Arrête ce ninja ! », une masse de taille démesurée me souleva sur son dos puisqu’il apparu sous mon corps. À peine une seconde plus tard, une boule de feu fut projetée vers l’utilisateur de Doton, qui fut frappé en plein visage par l’attaque du lézard rougeâtre sur lequel je me tenais. Hurlant de douleur, le ninja blessé et son coéquipier, qui lança un cri d’exclamation, se retournèrent vers moi. Ils s’amusaient bien à torturer Mya quand ils avaient déjà la clochette. On allait voir qui allait avoir peur de qui maintenant.

    - Peh, commença le ninja qui utilisait l’élément Doton sur un ton exprimant sa fierté. Tu invoques des lézards de feu dans ton pays, celui empli d’eau et de brouillard. Quelle idiote, tu es !

    Cette remarque me fâcha. Je tentai de garder mon calme mais ce sentiment de rage était déjà présent avant qu’il ne lance sa stupide remarque, ce qui ne fit que l’amplifier. Je fixai mon ennemi, le regard bouillant de rage. Mes yeux devinrent beaucoup plus petits et sérieux, presque menaçant. J’allais le tuer s’il n’arrêtait pas de me provoquer. Il continua en déposant son pied sur Mya, qui était encore étendue au sol, ce qui ne m’étonna pas de la part de cet ingrat. C’était ma première invocation réussite et je n’allais pas me gênée utilisée mon nouveau compagnon de combat afin de protéger Mya.

    - Nous allons bien voir qui est l’idiot ! M’exclamais-je en pointant mon interlocuteur avant de me retourner vers le lézard de feu que j’avais invoqué. Occupe-toi de l’autre idiot, il utilise des jutsus de Futon. Ikuzo !

    Le lézard me répliqua en émettant un grondement qui me rappelait étrangement un cillement de serpent. Alors que l’amphibien aux écailles couleurs de feu s’élança vers sa cible, je sautai en direction de l’ingrat qui avait toujours son pied sur le ventre de Mya qui tentait d’empoigner son arc mais celui-ci était tombé trop loin d’elle. Prit de panique, l’utilisateur de vent réalisa assez rapidement que son opposant à écailles absorbaient ses attaques de Futon pour ainsi utiliser cette énergie pour amplifier ses propres attaques.

    - Je suis ton opposante, m’écriais-je en dédaignant Kenkomi de son fourreau pour par la suite la pointer vers mon ennemi. Je vais te réduire en miettes si tu ne retire pas ton sale pied de Mya immédiatement !

    - Essai donc ! Me répondit-il sur un ton provocateur mélangé avec une touche de moquerie.

    - Tu vas le regretter, bâtard !!!

    Je m’élançai vers mon ennemi en soulevant Kenkomi vers le ciel. Durant ma course, je me mise à transférer de mon chakra Katon vers celle-ci afin de performer Inferruno Ken. Comme prévu, le sale lourdeaux esquiva mon attaque aisément mais n’avait pas encore ressentit les effets secondaires de mon jutsu. En affichant un sourire soulignant ma confiance en moi, je fixai l’idiot qui s’écria, en toute fierté : « Je suis Xorekk Dorga du clan Dorga ! Tu crois pouvoir me vaincre avec ses attaques d’enfants ? » Et c’est alors que le « oh si puissant » Xorekk afficha une expression faciale exprimant la confusion. Mon Inferruno Ken avait finalement fait effet. J’allais terminer ce combat en une seconde ! Mya voyait que la situation était en notre faveur. Elle décida donc de se venger de Xorekk en lui lançant une flèche munie de son chakra médical afin de provoquer la confusion totale chez la victime : Konmei Tama ! Et comme prévu, la flèche atteignit le pauvre Xorekk et celui-ci se mit à hurler, ne sachant pas ce qui se passe ni ce qu’il devait faire.

    - C’est bon ! Dis-je à ma coéquipière. Va aider le lézard que j’ai invoqué !

    Mya hocha de la tête et se dirigea vers l’utilisateur de Futon qui tentait de se débarrasser de mon invocation qui ne cessait d’absorber ses attaques en répliquant en lui lançant une boule de feu amplifiée. La situation me fit ricaner. Mais, comme Mya l’avait fait, je ne portai plus attention à mon opposant et tout comme elle, j’allais en payer le prix. Alors que je me retournai pour faire face à Xorekk, celui-ci était dans les airs, bondissant vers moi avec une arme exotique qu’il portait à la main comme un gant. Des griffes !?!?! Je tentai de parer l’attaque à l’aide de Kenkomi mais Xorekk était trop rapide. Ratée ! Je tentai donc d’esquiver mais il était beaucoup trop tard. Les griffes de métal de Xorekk m’empalèrent la peau directement à côté de mon œil gauche, ce qu’il avait probablement tenté de viser mais j’avais bougée à temps. Les trois griffes m’avaient fendues la peau de l’endroit duquel ils m’avaient empalé jusqu’au côté droit du nez. Alors que Xorekk s’éloigna, j’hurlai mon agonie en tentant de diminuer la douleur et l’hémorragie en empoignant fortement ma blessure. Le sang coulait tel un déluge d’eau coloré de rouge et glissait jusqu’au bas de mon visage pour enfin dégouter lentement au sol. Je devais arrêter cette hémorragie mais comment ? Mya était occupée. Je ne pouvais pas recevoir de soin médical de ma coéquipière. Même avec l’aide de mon lézard, ils n’en venaient pas à bout de ce ninja. Leur combat ne semblait pas avancer, comme si aucun des combattants ne pouvaient atteindre leurs ennemis. Cet utilisateur de Futon était puissant, tout comme ce Xorekk. Mais, j’allais en finir avec lui cette fois. Je concentrai mon chakra de type Katon dans la paume de ma main droite, celle qui tentait désespérément de diminuer l’écoulement du déluge de sang provenant de mes trois coupures.

    - Katon : Ondan no jutsu, m’exclamais-je en fermant les yeux afin de me concentrer.

    Quoi qu’il arrive, je ne devais pas enlever ma main de ma blessure. Avec difficulté, j’arrivai à transférer le chakra dans ma plaie, la brulant ainsi intensément. La douleur était horrible mais je réussie à la cicatriser comme le fessait les guerriers de l’ancien temps à l’aide de torches. L’hémorragie cessa, j’essuyai mon visage du sang qui tomba au sol pour ainsi le teinter tout comme mon nez, qui resta marquer à jamais du sillage qu’avait laissé cette blessure derrière elle. Alors que je me retournai vers mon ennemi pour ainsi le fixer avec rage, celui-ci termina une série de sceaux de mains et me lança un regard malicieux. Qu’est qu’il allait tenter de faire ? Soudain, un nuage de brouillard noir se mit à envelopper mon corps tout entier. Mes muscles, mes organes, ma tête refusaient de m’écouter ! Ce bâtard de chien sale avait prit contrôle de mon corps. Et pourquoi avait-il fait un tel jutsu ? Cette question fut répondue assez rapidement lorsque mon corps se retourna vers Mya en soulevant Kenkomi vers le ciel. Non ! Je refusai de tuer ma propre amie ! S’en était trop. Elle ne m’avait pas remarquée puisqu’elle était dos à moi. Bouillonnant de rage, je perdis complètement patience et hurlai ma colère. Ceci fait, le jutsu de Xorekk se brisa et je fus libérée de son emprise. Je n’abaissai pas Kenkomi. Au contraire, je la soulevai encore plus haut en continuant d’hurler telle une folle enragée. Alertée, Mya se retourna vers moi. Lorsqu’elle me fixa, ses yeux devinrent emplis de peur, de crainte ainsi que d’ébahissement. Qu’est ce que j’avais ? Pourquoi me fixait-elle ainsi, comme si j’étais une ennemie qui évoquait en elle un sentiment d’effroi ? Ce n’était pas important. Elle croyait que j’allais l’attaquer mais c’est à Xorekk que j’allais faire cet acte. Je ne perdis plus une seconde de plus a crier mon agonie et me tu en fixant le visage horrifié de Mya. Je ne pouvais plus penser à autres chose que de combattre Xorekk, mon ennemi, mon opposant, celui qui avait osé tenter de me contrôler afin de tuer ma meilleure amie. J’allais lui prouver que j’étais plus forte et que j’allais la protégée en le détruisant lui. Kenkomi luisait d’une aura rouge que produisait mon chakra condensé.

    Je m’élançai vers Xorekk, Kenkomi empalant le sol et créant un mur de feu là où je passais. Xorekk ne pu s’empêcher s’afficher un sourire de satisfaction alors qu’il me regardait courir vers lui, comme si ce combat étais devenu digne de lui. Cela me fâcha encore plus. Alors qu’il se prépara à esquiver Kenkomi, je déviai ma trajectoire vers la gauche de mon opposant. Trop éloigné pour me toucher, Xorekk suivit mon mouvement du regard. Quant il remarqua ce que j’étais entrain de former, il était trop tard pour m’arrêter. Il était coincé au milieu d’un cercle de feu que j’avais formé en courant autour de lui. Le chakra en moi bouillonnait. Il voulait sortir de mon corps, je le sentais. Une énorme quantité de chakra se condensa sur les abords de ma chair. Comme si s’étais un instinct, je savais quel étais le nom de cette technique et comment elle fonctionnait sans jamais ne l’avoir connue auparavant.

    Katon : Nenshou Chuushin no Gekido !!!
    (Fire Release : Rage of the Burning Heart)


    Et comme prévu, une somme immense de chakra de type Katon fut relâcher et causa par la suite, une explosion formée de feu et de lave. J’entendis plusieurs hurlements alors que l’explosion que j’avais causée s’amplifia. Ma peau brulait tellement… Je ne pouvais plus tenir debout… Je m’effondrai au sol, complètement vidée de mon énergie. Je me sentais tellement faible… Lorsque la fumée se dissipa, je compris que l’explosion avait prit fin et mes yeux se fermèrent lentement alors que j’aperçu quelqu’un devant Xorekk. Quelqu’un l’avait protégé… Pourquoi ? Qui avait fait cela ?

    - Tu dois te sentir morte en dedans, s’écria Xorekk juste avant que le monde fut submergé d’un noir total.

    ***


    J’étais faible et mes yeux refusaient d’ouvrir. Où étais-je ? J’entendais des voix…

    - Xorekk a été sauvé par l’examinateur, qui était un utilisateur de Suiton. Tout comme lui, Mya a sauvée son coéquipier ainsi que le lézard grâce à un mur de chakra Suiton.

    Mes yeux étaient trop lourds… Le noir submergea mes pensées…

    ***


    Cette fois, je m’éveillai tranquillement mais surement. Un parfum d’air frais était présent mais aussi celui d’un endroit que je détestais. Où étais-je ? Encore une fois, j’entendis des voix. Celle de Mya, de sensei et de Reido.

    - Qu’a tu vues durant le combat, Mya ? demanda sensei sur un ton à la fois inquiet et sévère.

    - Les yeux et le regard d’Akashina n’étaient plus les mêmes, commença Mya qui semblaient plutôt effrayée à l’idée de parler de ses choses. Dans ses yeux, je pouvais ressentir sa soif de combat ainsi que sa rage extrême. Et Kenkomi n’a jamais luit aussi fortement qu’à ce moment. Je voyais le chakra clairement avec mes yeux.

    - Elle ne bougeait plus de la même façon non plus, ajouta Reido, qui avait observé le combat du début à la fin. On aurait dit une autre personne.

    - Qu’est-ce qui lui est arrivé, sensei ? questionna Mya.

    - C’est très rare que l’on rencontre des ninjas qui on ce symptôme, expliqua Takumi-sensei. Les seuls autres que l’on connaît qui le possèdent sont les deux frères ninjas Fujin et Raijin.

    - Symptôme ? Êtes-vous entrain de dire qu’Akashina est malade ?

    - On pourrait dire ça… C’est difficile à dire mais on considère cette « maladie » comme un trouble psychologique. Enfin bref, on la nomme le trouble Berserker.

    - Berserker ? Questionna Reido en affichant une expression soulignant son ahurissement. Comme les anciens guerriers qui devenaient fous durant leurs combats ?

    - Précisément, continua Takumi en fixant mon visage qui semblait toujours aussi paisible et dans un profond sommeil. En fait, on peu considérer Akashina comme une berserker mais en moins pire, évidemment, puisqu’elle n’entre pas en mode berserker à chaque combat.

    - C’était la première fois qu’elle y entrait et il doit y avoir une explication à cela, sensei, commença Mya.

    - Bien sur qu’il y en a une. Tu vois, Mya, les ninjas berserkers, c’est ainsi qu’on les nomme, entrent en mode berserker lorsqu’ils sont en plein cœur d’un combat et qu’ils en sont extrêmement excités, enragés ou qu’ils ressentent d’autres émotions dans ce genre qui soient très intenses. On peu reconnaitre le mode berserker par le regard et les yeux, comme Mya la vue ou encore par le style de combat du ninja berserker, comme Reido la remarqué. D’après ce que j’ai pu voir, Akashina devient plus rapide et est en mesure de contrôler et d’extraire beaucoup plus de chakra avec aise que normalement. Elle n’aurait jamais pu causer une telle explosion. Même moi, je n’aurai pas pu produire un tel jutsu, pour être honnête. C’est beaucoup trop de chakra relâché d’un seul coup et c’est pourquoi elle sait auto-brûler dans la procédure. S’en était trop pour son corps.

    - On peut la réveiller de ce mode en la frappant ? Demanda Mya.

    - Non, cela produirai exactement le contraire. N’oubli pas qu’un berserker est excité par le combat et plus il est difficile et intense, plus il s’éveillera et en aboutira peut-être à attaquer à ses coéquipiers. Quoi qu’il en soit, le seul moyen est de calmer le ninja berserker et l’éloigner du combat. Pour ce qui est de ce jutsu d’explosion, Konankage-sama a ordonner qu’un ninja capable de contrôler l’élément Suiton du rang de Chuunin ou plus haut grader, se devait d’être présent aux côtés d’Akashina dans ses missions afin d’assurer la sécurité des autres membres de l’équipe au cas où cela se produirait à nouveau. Et n’oubliez pas que l’élément Futon amplifie l’effet des jutsus Katon… Faites très attention à cela car il se pourrait que l’explosion s’amplifie à un point où même un jutsus Suiton ne serrait pas assez pour stoppé l’impact.

    - Umm… commençais-je en m’ouvrant les yeux lentement. Désolé, Mya. Je voulais seulement te protégée et cet ingrat m’a presque fait te tuer. Alors, j’ai perdu la tête.

    Personne ne me répondit. Ils me regardaient tous, ébahit que je sois éveillée. L’odeur de l’hôpital, je la détestais. J’étais allongée dans un lit blanc.

    - Ça fait comment longtemps que je suis inconsciente ?

    - Près d’un mois, me répondit Takumi-sensei en affichant un sourire.

    - Est-ce que Mya…Tu es Chuunin ?

    - Oui, me répondit-elle en se calmant. J’ai fait preuve de sagesse et d’une excellente tactique durant mes combats suivant celui avec toi. C’est ce que Kontankage-sama a dit.

    - Elle était fantastique, ajouta Reido en affichant un sourire empli de sincérité. Notre aide a vraiment porté fruit, à vous deux.

    - Merci Reido, répondit Mya en lui retournant le sourire qu’il lui avait accordé.

    - Parfais, dis-je en fixant le plafond d’un regard empli d’espoir malgré la tristesse que je ressentais au plus profond de moi-même. Je suis trop impulsive. Mais que voulez-vous, c’est qui je suis. Je suis Genin et je le resterai toute ma vie.

    Je ne suis que cela... Une Genin…. Une protectrice impulsive…Une berserker... Mais je m’entraînerai et je deviendrai plus forte !




Dernière édition par Kurios Akashina le Jeu 17 Déc - 6:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Biographie de Kurios Akashina   Biographie de Kurios Akashina Icon_minitimeJeu 17 Déc - 6:22



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